Galerie virtuelle de Florence Bachelier
Photo présentation

Le Bal Bullier


Les dernières toiles de Florence Bachelier nous entraînent dans un rythme endiablé de jazz. Elles swinguent. Pas de fausses notes. Que des notes en couleurs qui servent le rythme d’une expression bouleversante de sincerité. C’est la musique de Broadway. C’est du Free Jazz. C’est Miles Davis.
Quelle déconcertante facilité dans tous les jeux de couleurs. Ne vous y trompez pas. La beauté lyrique de l'art gestuel de Florence Bachelier , c'est la force de l'inconscient comme source poétique, de l'âme authentique, de la vie intérieure et mystérieuse , de la force individuelle irréductible : une exaltation de l'individualisme créateur. Son langage lyrique, c’est son cœur, son esprit, son chromatisme. C’est du Free Jazz, le plus expressif, celui qui aide à oublier. On y joue pour jouer. C’est ça, son art : Se faire plaisir, ressentir une émotion bouleversante, communiquer une sensation, oublier le reste. C’est du « All,-over », où tous les éléments ont la même intensité, en tous les points du tableau.
Et puis soudain, on entend au loin, dans Montparnasse, résonner la musique du bal Bullier , ce haut lieu de distraction parisienne, à cette époque dite insouciante, heureuse et talentueuse , fréquentée par les Delaunay, Klee, Kandinsky, Michaux.
Les dernières œuvres de Florence Bachelier sont sonores. C’est un swing pictural, balançant avec un métronome comme batteur, comme à l’époque des grands orchestres de Jazz band.
Ce n’est plus une peinture, c’est une musique pour danser, un retour aux sources, avec l’émotion comme guide, le plaisir des yeux comme seul satisfaction. L’enchantement de pouvoir communiquer librement, avec complicité. La pratique picturale devant être le transmetteur d’expériences intimes.
C’est comme un jeu dont les règles sont minimes, jamais inexistantes, mais si réduites, que la modification de n’importe quel paramètre est possible, laissant toujours échapper une force violente et joyeuse. C’est une expression maximale avec des moyens minimaux.

C’est un Hymne a la joie, une véritable symphonie où la couleur porte le mouvement, où les touches du pinceau suggèrent des sons musicaux. C’est comme si Florence Bachelier voulaient nous inviter à entrer dans les tracés dynamiques de l’inconscient.. Cependant, son geste se veut pur, a la recherche de l’être original authentique. Il est un geste fort d’énergie vitale, comme une remontée a l’innocence première de l’être, a la recherche de la pureté et la vérité. L’harmonie totale, pour un échange qui se voudrait facile. Elle joue a cache-cache avec Pollock, Kandinsky, de Kooning, Sam Francis, elle se joue du Driffing et du Tachisme, avec une dextérité insolente, c’est la pure beauté de l’art, de l’art gestuel, de son écriture a elle, bien personnel et reconnaissable.

Et pendant ce temps la, les entrelacs de couleurs continuent de danser le quadrille au Bal Bullier.


Los Angeles, March 2008
Nelly Chadirat
Senior Professional Appraiser


Le Bal Bullier


Les dernières toiles de Florence Bachelier nous entraînent dans un rythme endiablé de jazz. Elles swinguent. Pas de fausses notes. Que des notes en couleurs qui servent le rythme d’une expression bouleversante de sincerité. C’est la musique de Broadway. C’est du Free Jazz. C’est Miles Davis.
Quelle déconcertante facilité dans tous les jeux de couleurs. Ne vous y trompez pas. La beauté lyrique de l'art gestuel de Florence Bachelier , c'est la force de l'inconscient comme source poétique, de l'âme authentique, de la vie intérieure et mystérieuse , de la force individuelle irréductible : une exaltation de l'individualisme créateur. Son langage lyrique, c’est son cœur, son esprit, son chromatisme. C’est du Free Jazz, le plus expressif, celui qui aide à oublier. On y joue pour jouer. C’est ça, son art : Se faire plaisir, ressentir une émotion bouleversante, communiquer une sensation, oublier le reste. C’est du « All,-over », où tous les éléments ont la même intensité, en tous les points du tableau.
Et puis soudain, on entend au loin, dans Montparnasse, résonner la musique du bal Bullier , ce haut lieu de distraction parisienne, à cette époque dite insouciante, heureuse et talentueuse , fréquentée par les Delaunay, Klee, Kandinsky, Michaux.
Les dernières œuvres de Florence Bachelier sont sonores. C’est un swing pictural, balançant avec un métronome comme batteur, comme à l’époque des grands orchestres de Jazz band.
Ce n’est plus une peinture, c’est une musique pour danser, un retour aux sources, avec l’émotion comme guide, le plaisir des yeux comme seul satisfaction. L’enchantement de pouvoir communiquer librement, avec complicité. La pratique picturale devant être le transmetteur d’expériences intimes.
C’est comme un jeu dont les règles sont minimes, jamais inexistantes, mais si réduites, que la modification de n’importe quel paramètre est possible, laissant toujours échapper une force violente et joyeuse. C’est une expression maximale avec des moyens minimaux.

C’est un Hymne a la joie, une véritable symphonie où la couleur porte le mouvement, où les touches du pinceau suggèrent des sons musicaux. C’est comme si Florence Bachelier voulaient nous inviter à entrer dans les tracés dynamiques de l’inconscient.. Cependant, son geste se veut pur, a la recherche de l’être original authentique. Il est un geste fort d’énergie vitale, comme une remontée a l’innocence première de l’être, a la recherche de la pureté et la vérité. L’harmonie totale, pour un échange qui se voudrait facile. Elle joue a cache-cache avec Pollock, Kandinsky, de Kooning, Sam Francis, elle se joue du Driffing et du Tachisme, avec une dextérité insolente, c’est la pure beauté de l’art, de l’art gestuel, de son écriture a elle, bien personnel et reconnaissable.

Et pendant ce temps la, les entrelacs de couleurs continuent de danser le quadrille au Bal Bullier.


Los Angeles, March 2008
Nelly Chadirat
Senior Professional Appraiser